Marie, Anne-Lou, Pauline et Clémentine ont pour points communs d’être étudiantes et membres de l’équipe des Lions de Strasbourg de touch rugby. Alors que la Coupe du monde de rugby, grande sœur du touch, vient tout juste de s’achever, L’Actu se penche sur ce sport méconnu en pleine ascension.
Oubliez placages, nez cassés et oreilles boursouflées. Le touch rugby, c’est plus soft ! Orientée par ses parents qui ne voulaient pas voir son joli visage « détruit par le rugby », Anne-Lou s’y inscrit il y a cinq ans… et c’est le coup de foudre ! Aujourd’hui majeure, l’étudiante en deuxième année de médecine joue désormais aussi au rugby, pour avoir son quota hebdomadaire de ballon ovale, elle qui se définit comme « une vraie rentre-dedans ».
Outre cinq lettres communes, rugby et touch rugby partagent ballons ovales, essais et passes en arrière. Mais chez la petite sœur du mastodonte anglais, née de l’autre côté du globe, en Australie, la taille du terrain est divisée par deux et les équipes ne comptent que six joueurs. Du rugby au touch, il n’y a qu’un pas : parmi les Lions de Strasbourg, les anciens rugbymen sont ainsi nombreux à se reconvertir dans cette discipline moins traumatisante pour les cervicales. C’est aussi le parcours de Clémentine, d'abord joueuse de rugby puis de touch. « Et moi, en commençant par le touch, j’ai fait l’inverse », sourit Anne-Lou.